Un citoyen de Québec, Stéphane Thibault, exprime sa profonde frustration face à l’idée que le port d’un chandail des Nordiques à Denver pourrait être considéré comme un hommage à l’équipe. Pour lui, ce geste n’est pas un acte de mémoire, mais plutôt un cruel rappel de la douleur causée par le départ des Nordiques, une équipe qui a marqué son enfance avec ses rivalités, particulièrement celle avec le Canadien.
Thibault évoque un sentiment d’exil et d’humiliation depuis le départ de l’équipe, soulignant que le chandail des Nordiques ne devrait flotter qu’à Québec. Selon lui, il représente un symbole vivant et enraciné dans la communauté, dans ses arènes comme le Colisée et le centre Vidéotron. Il critique ainsi ce qu’il considère comme une trivialisation de l’héritage de l’équipe, affirmant que ce type de gestes ne fait qu’attiser la douleur des fans.
Il insiste sur le fait que ce n’est pas juste une question de souvenirs passés; les habitants de Québec désirent le retour véritable des Nordiques, et pas seulement des mémorabilia. Thibault conclut en rappelant aux décideurs que la passion pour le hockey à Québec est toujours présente, et que chaque chandail porté ailleurs renforce la détermination des fans de voir leur équipe renaître sur les glaces locales.
Ce témoignage sincère souligne l’attachement émotionnel des citoyens envers leur équipe et leur espoir de la voir revenir. La passion du hockey à Québec demeure vivante, nourrie par des souvenirs riches et une commune aspiration de renouveau.