L’assassinat du frère du militant écologiste Amine Kessaci a déclenché une réaction à la fois personnelle et institutionnelle chez Didier Gesualdi, maire de Marseille. Gesualdi, qui connaît bien Amine Kessaci et partage ses préoccupations écologiques, a exprimé son effroi face à cette tragédie, soulignant qu’il s’agit du deuxième frère assassiné par des narcotrafiquants. Cette situation soulève des inquiétudes quant à la violence croissante liée au narcotrafic dans la région.
Le maire a évoqué la lutte quotidienne contre le narcotrafic, en notant que des efforts ont déjà été menés par l’État, qui a inclus des ressources supplémentaires et des résultats tangibles, notamment une baisse des homicides liés aux trafics. Cependant, il a mentionné que si les circonstances de l’assassinat se révélaient liées à une intimidation, cela marquerait une escalade inquiétante de la violence.
Gesualdi a fermement contesté les critiques de l’opposition concernant la sécurité, mettant en avant la nécessité de rester dignes dans ce débat. Il a indiqué que le sujet est trop sérieux pour être utilisé comme outil politique et que des mesures concrètes ont été prises, comme le renforcement des effectifs policiers.
Sur le plan du développement économique, le maire a annoncé des projets ambitieux pour le centre-ville, notamment l’acquisition des Galeries Lafayette, avec l’intention d’y créer une cité des sciences et de la mer ainsi qu’une partie de la philharmonie. Il insiste sur l’importance d’en faire un lieu attractif et culturel qui profitera à la communauté.
Face à l’ascension du Rassemblement national, Gesualdi a reconnu que la menace de leur arrivée au pouvoir nécessite une vigilance accrue. Il estime que la ville risque de sombrer dans le chaos si des voix qui cultivent la peur prennent le dessus.
En conclusion, la ville de Marseille se trouve à un tournant critique où la sécurité, le développement économique et la lutte contre la violence sont au centre des priorités des responsables politiques. L’espoir réside dans la solidarité de la population face à ces défis et dans la détermination des dirigeants locaux à agir pour un avenir meilleur.